ARRIVE est né d’un désir impérieux grâce à l’observation d’une lacune significative: le manque flagrant de ressources fiables et accessibles concernant la santé mentale des enfants. Nous nous concentrons en particulier sur la prévention du suicide et la détresse psychologique chez les plus jeunes.
Notre travail s’inscrit également dans une interdisciplinarité avec des psychologues, ergothérapeutes, psychoéducateurs/psychoéducatrices et éducateurs/éducatrices.
C’est avec fierté que nous offrons la première plateforme dans ce domaine autant pour les parents, la communauté étudiante en sciences de la santé et professionnels de la santé. Nous nous engageons à fournir des ressources accessibles, des recherches de pointe et un soutien essentiel aux familles.
Nathalie Maltais Ph. D en sciences infirmières, a constaté que trop peu d’informations et de recherches étaient disponibles pour guider les parents dans ce domaine stigmatisé et crucial. C’est d’ailleurs ce qui a inspiré son sujet de thèse au doctorat. Le projet ARRIVE a pris forme en collaboration avec Rebecca Savard, étudiante à la maîtrise en sciences infirmières à l’UQAR pour qui Nathalie assure la Direction de son projet. C’est d’ailleurs d’elle que vient l’acronyme ARRIVE qui se veut facile à retenir.
L’ambition du projet ne se limitait pas seulement à combler ce vide de connaissances. Nathalie, professeure et chercheuse à l’UQAR, aspirait également à offrir à la communauté étudiante une plateforme éducative novatrice sur les moyens d’intervenir, notamment à travers de l’approche systémique familiale. Pour elle, il était essentiel que les futures professionnel.le.s de la santé puissent accéder à des connaissances pratiques et actualisées, leur permettant d’apporter un soutien efficace et bienveillant aux familles confrontées à des défis de santé mentale. Nathalie espère que chaque étudiant.e développera un intérêt pour la recherche dans ce domaine peu exploré.
ARRIVE est bien plus qu’un simple site web ; c’est un phare d’espoir pour celles et ceux qui cherchent des réponses, du soutien et des ressources infirmières fiables en matière de santé mentale pédiatrique. C’est le fruit d’une vision audacieuse, d’un travail acharné et d’un engagement inébranlable envers le bien-être des enfants et des adolescent.e.s
Elle a entrepris un parcours académique remarquable, menant à une maîtrise spécialisée en santé mentale suivie d’un doctorat
Les études doctorales de Nathalie ont été le point de départ d’une mission personnelle profondément enracinée dans son cœur. Elle a concentré ses recherches sur le processus de l’évaluation du risque suicidaire chez les moins de 12 ans, un domaine souvent négligé, mais crucial.
Depuis 2016, Nathalie partage son expertise en tant que professeure à l’UQAR, où elle guide la prochaine génération de professionnel.le.s de la santé. En tant que pionnière dans la recherche en santé mentale pédiatrique, elle continue d’inspirer et de transformer la communauté, guidée par une passion inébranlable pour le bien-être des jeunes. Son travail incarne l’espoir, la détermination et la compassion, et son impact dépasse largement les murs de l’université.
Rebecca a exploré diverses spécialités et milieux à travers plusieurs régions du Québec. En 2020, elle a ressenti un appel du cœur: celui de se perfectionner et d’approfondir ses connaissances. C’est ainsi qu’elle a décidé de revenir sur les bancs d’école pour obtenir son baccalauréat en sciences infirmières. Pendant ses études de premier cycle, elle s’est passionnée pour un projet de recherche sur l’adaptation dans les relations interpersonnelles des personnes stomisées en collaboration avec le regroupement des stomisés Québec-Lévis. Guidée par une professeure bienveillante, elle a été encouragée à donner le meilleur d’elle-même et à envisager la poursuite de ses études au niveau de la maîtrise.
Les valeurs spirituelles de Rebecca et son humanisme profond l’amènent à vouloir contribuer activement à la santé mentale et au bien-être des populations plus vulnérables. C’est pourquoi elle a pris l’initiative de contacter Nathalie Maltais, professeure à l’UQAR, pour partager son désir de se spécialiser en prévention du suicide, une cause qui lui tient à cœur.
Son ambition ? Développer son sujet de maîtrise pour comprendre davantage et mieux intervenir face à cette problématique. Son parcours démontre un leadership soutenu, un engagement profond envers le bien-être des autres et une volonté sincère de faire une différence avec sensibilité et bienveillance. Elle contribue activement au développement d’ARRIVE en apportant, notamment, son aide précieuse à la rédaction de contenu du site web. Pour Rebecca, l’écriture est bien plus qu’une simple activité, c’est un moteur d’expression thérapeutique, permettant de guérir les maux par les mots.
Marie-Ève est infirmière et étudiante au doctorat en recherche sciences de la santé, concentration sciences infirmières, à l’Université de Sherbrooke.
L’ensemble de ses projets tournent autour du partenariat avec les citoyens, la santé familiale et la santé mentale.
Ses travaux de recherche dans le cadre de son doctorat portent sur le processus relationnel des familles ayant un proche qui vit avec un trouble mental en lien avec leur parcours de vie avec la maladie. En dehors de la recherche, Marie-Ève enseigne à l’Université du Québec à Rimouski.
Elle est également fondatrice et directrice générale de SantéFamille, un organisme à but non lucratif en ligne dont la mission à portée éducative vise à renforcer les capacités des familles à maintenir une bonne santé mentale en misant sur l’apprentissage et le partage d’expérience.
Claudia-Ève s’est engagée dans la profession infirmière avec un intérêt pour son approche holistique du soin, particulièrement interpellée par ses dimensions psychologiques, sociales et spirituelles. Rapidement, elle découvre différents milieux ou ses interventions auprès de clientèles vulnérables de tout âge, soulève des enjeux quant à l’importance qu’occupe la santé mentale au sein de notre société. À la suite d’une expérience personnelle marquante, elle s’engage dans des études supérieures en s’intéressant à la santé mentale et relationnelle des étudiants-athlètes masculins.
Tributaire d’expériences de vie enrichissantes et de nombreux deuils, elle reconnait l’importance d’offrir un accompagnement de qualité, une écoute active et empathique aux adolescents qui démontrent des niveaux de détresse psychologique préoccupants. Elle consacre actuellement ses recherches à la compréhension du processus menant à l’adoption de conduites à risque chez les étudiants-athlètes. Espérant ainsi, pouvoir soutenir la transition post-carrière de ces athlètes, et ce, sous la supervision de Nathalie Maltais, professeure au département des sciences de la santé à l’UQAR, et chercheuse au centre de recherche et d’intervention du suicide, d’enjeux éthiques et soins de fin de vie (CRISE) ainsi qu’au centre de recherche du Centre intégré de soins et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CR-CISSS-CA).
En plus d’être chargée de cours à l’Université du Québec à Rimouski, elle s’est jointe à l’équipe de recherche de la Dre Marie-Claude Geoffroy, professeure agrégée de psychiatrie à l’Université McGill et chercheuse à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. Elle occupe également la présidence du comité étudiant Papageno, dédié à la recherche en prévention du suicide chez les jeunes.
Passionnée par l’écriture, elle accorde une importance particulière au partage de connaissances scientifiques à l’égard de la promotion d’une santé mentale vitale au bien-être social, émotionnel et spirituel, chez les adolescents et les jeunes adultes.